Voici la deuxième partie de mon voyage à vélo qui m’a fait rouler de Vannes à Nantes en un peu plus de 200 kilomètres sur les côtes bretonnes. J’avais commencer mon projet « Rencontre la France » la semaine passé en voyageant de Caen à Rennes. Ayant commencé sur les chapeaux de roues j’ai du ralentir la cadence car mes genoux ne suivaient pas la cadence. En effet je ne suis pas un cycliste et c’est donc tout nouveau pour moi de faire autant de route en vélo. Suivez-moi dans cette seconde partie de voyage où j’ai pu, entre autre, découvrir un peu la golf du Morbihan, Guérande et ses marais salants …
Première journée : De Vannes à Sarzeau
Après avoir passé un peu plus de temps que prévu à Rennes pour reposer mes genoux j’ai donc pris le train pour me rendre à Vannes et ainsi rattraper le timing que je m’étais fixé. Pour commencer cette deuxième partie de voyage dans de bonne condition j’ai pu compter sur l’hôtel Escale Oceania de Vannes où j’étais déjà passé l’année dernière lors de ma visite de Vannes. Avec des chambres tout confort et un petit-déjeuner de compét’ je me suis lancé en pleine forme en direction de la presqu’île de Rhuys. Si vous souhaitez aussi y dormir c’est par ici (lien booking pour me donner un coup de main dans mes voyages 😉 ).
J’ai donc dans un premier temps longé, autant que possible, la côte sud du golf du Morbihan. Autant que possible car il faut être à pied sur le GR (chemin de grande randonnée) pour profiter au mieux du golf, ce que je n’ai pas manqué de me noter pour un prochain voyage dans la région… Sur la route je fais escale au dolmen de Lanner-er-Men, un petit dolmen qui se trouve presque dans le jardin d’une maison avant de voir un petit menhir puis la butte de César, un point de vue sur la presqu’île de Rhuys. Mais le plus sympa de cette journée, pour moi, est de longer la côte à la pointe de la presqu’île après être arrivé à Arzon. Rendez-vous à Port Navalo où les courants sont très fort quand la marée monte ou descend. Vous verrez ici l’autre pointe du golf à quelques centaines de mètres mais à plus de 60 kilomètres par la route …
Avant de me rendre à Sarzeau où je passerai la nuit j’ai pris le temps de faire une pause sur le port du Crouesty. Je prend un café au bar « Le Green » où j’ai longuement discuté avec les propriétaires qui m’offriront le café. Une rencontre bien sympathique et motivante pour les dix derniers kilomètres de la journée sur la route départementale en ligne droite et sans grand intérêt … Mais beaucoup plus rapide. Une fois dans Sarzeau je commence ma quête d’une maison où dormir. Après trois demandes infructueuses une femme me demande si je cherche quelqu’un. Après quelques minutes et l’explication de mon projet elle m’invitera à passer la nuit chez elle. C’est donc avec Lydie et Alain que je passerai ma soirée à papoter sur la Bretagne, la cornemuse et bien entendu les voyages !
Une journée à 52,7 kilomètres très sympathique. Mon objectif premier était de dormir à Arzon mais j’ai poussé un peu pour diminuer la distance la journée suivante. Pas de tracé GPS pour cette première journée mais vous pouvez vous procurer une carte à l’office du tourisme de Vannes. L’été vous pouvez également coupé en prenant un passeur.
Deuxième journée : De Sarzeau à Assérac
Départ matinal de Sarzeau avec mes hôtes qui partent au travail. Même si le froid ne me motive guère à pédaler, surtout avec les genoux qui n’aiment pas non plus le froid, la motivation d’arriver au château de Suscinio avant que les brumes se lèvent. En y arrivant vers 9h c’est réussi. Je ne visiterai pas le château qui ‘ouvre qu’à 10h mais en faire le tour est déjà un très bon moment car il semble en excellent état.
Ensuite je prends la direction de Surzur où je ferai une longue pause au « Le Café Des Voyageurs ». En reprenant ma route je suis sur plusieurs kilomètres deux cyclotouristes que j’ai pu rattraper à Muzillac. Ce sont deux anglais qui font Roscoff-Espagne. Sur ma route vers Arzal je croiserai par hasard le Moulin de Séréac.
C’est à Assérac que je décide de tenter ma chance pour passer la nuit. Après avoir demandé à une quinzaine de maison l’hospitalité c’est en passant dans les cafés du village que je rencontrerai, grâce à la patronne du bar « Le bout du monde », Rodolphe qui m’invitera à passer la nuit chez lui et Nadia.
52,9 kilomètres pour cette seconde journée et un tracé GPS à retrouver sur google map. Quelques bonnes montées sur ce trajet qui est le plus difficile de cette partie du voyage même si cela reste relativement plat.
Troisième journée : De Guérande à Pornichet
Après avoir passé la matinée chez mes hôtes de la nuit passée je n’ai pris le départ à vélo de Guérande qu’à 15h. Après un petit tour de la partie de la ville à l’intérieur des remparts j’ai pris la direction des marais salants que j’ai entièrement traversé. Avec ce beau soleil je n’étais pas le seul à me promener ici et il y avait également un bon nombre de paludiers (personnes travaillant dans les marias salants).
Ensuite j’ai pris la direction de La Baule-Pornichet où je suis arrivé rapidement. J’ai longé toute la « promenade » de La Baule où se trouve un nombre impressionnant d’immeubles qui ne sont malheureusement pas très beau pour la plupart … La plage, elle, est magnifique.
Une fois arrivé et installé à mon hôtel qui se trouve à Pornichet, l’Hôtel Oceania Pornichet je continue de longer la côte vers l’est et donc sur la commune de Pornichet. Cette partie de la côte est beaucoup plus sympa et les bâtiments beaucoup plus petits. Quelques surfeurs profitaient des vagues de cette belle fin de journée. C’est ici que j’ai pu profiter d’un magnifique coucher de soleil sur le port de Pornichet avant d’aller manger une galette dans une petite crêperie très sympa : Les Années Folles.
Une belle journée avec peu de kilomètres au compteur (20 kilomètres) avec la découverte de la très jolie petite ville de Guérande et des marées salants avant de profiter d’une jolie fin de journée à Pornichet. Pour le tracé GPS c’est par là. Et si vous souhaitez aussi dormir dans le même hôtel que moi qui dispose de véritables petits appartements avec chambre, salon et terrasse c’est par ici. Et bien entendu le matin vous aurez le droit au super buffet « Oceania » !
VannesQuatrième journée : De Pornichet à Nantes
Dernière journée de cette seconde partie du voyage pour arriver à Nantes. La plus longue journée en terme de kilomètres de mon parcours depuis Caen avec près de 80 kilomètres ! 77,8 exactement et un tracé GPS à retrouver ici.
Je suis donc parti au petit matin de Pornichet je me suis directement rendu à Saint-Nazaire où j’ai traversé le gigantesque port : des paquebots démesurés, un sous-marin, des dizaines de semi-remorques, des hangars à n’en plus finir … Ce fut très intéressant de traverser une telle ville jusqu’à découvrir le tout autant gigantesque pont de Saint-Nazaire qui traverse l’estuaire. Il est indiqué ici la direction de La Rochelle mais je n’y vais pas encore donc je continue vers Nantes.
J’ai ensuite traversé de nombreux petits villages en bord de Loire. Au hasard de mon itinéraire j’ai eu la chance de découvrir le magnifique Manoir de la Hélardière et de rencontrer sa propriétaire qui le restaure depuis maintenant 15 ans ! Le genre de découverte qui vous rappelle pourquoi vous voyagez à vélo ! Je suis ensuite passé devant le Château de Saint Thomas avant d’arriver sur Nantes où la circulation vous remet directement dans une réalité tout autre…
Voilà la fin de ce trajet qui m’a fait pédaler de Vannes à Nantes. Un itinéraire côtier simple et très sympa que l’on peut inclure dans de nombreuses variantes : Loire à vélo, Bretagne à vélo … Ou comme moi voyager de Caen à Millau 😉
Pour continuer de découvrir mon itinéraire vous pouvez lire l’article sur mon étape précédente de Caen à Rennes ou la suivante de Nantes à La Rochelle.